Nice to meet you, my dear stranger. [Phoebe & Anna]

Phoebe & Anna _______________ NICE TO MEET YOU, MY DEAR STRANGER.

Code by Holliday


Ce manoir, ..

Il était vraiment ... Comment définir ce manoir ..
L'architecture était spectaculaire ! Un manoir victorien, digne des plus grand nobles, il y avais des finitions en or et en argent, des fresques sur presque chacun des plafonds, des tapisserie et des toiles de maîtres sur presque tous les murs.
Des lustre et des luminaires en cristal, des meubles en bois noble.
Tout était vraiment merveilleux.

A l'exception de toute la poussière que l'on pouvais voir sur chaque parcelles des meubles et autres objets. Les toiles d'araignées qui jonchaient le sol, le plafond et les coins de murs. Cette ambiance, lourde, lugubre, et déprimante que l'on pouvais ressentir dans chaque pièces ou l'on entrais.. Il y avais aussi cette odeur de rance, d'humidité, de moisi qui alourdissais encore plus l'atmosphère. Comme si le manoir voulais faire de notre séjours une période affreuse.

Mais pour moi ce n'était rien. J'avais vécu dans une famille pauvre. Une maison en bois en plein milieu de la campagne polonaise, un coin perdu entre les champs et les bois dans les Carpates polonaise. A chaque fois qu'il pleuvait, l'eau gouttais au travers du plafond. Elle faisait gonfler le bois. Les planche étaient énormes, comme si elles étaient prêtes a exploser et déversé leur flot recueillit pendant la pluie.
S'ensuivait donc une odeur de moisi et d'humidité.
L’été pendant les périodes chaudes, les araignée des bois venaient se mettre au frais dans notre petite bicoque familiale et faisait leurs toiles dans les coins des murs, des plafonds et derrière les meubles. Et nous n'avions malheureusement pas l'opportunité de nous payer une femme de ménage ou même de le faire.. Il fallait choisir entre travailler, et gagner de l'argent, ou rester a la maison et.. Ne pas en gagner.. Et rester dans une pseudo famine.

Même si j'étais loin de chez moi, tous ses points communs avec mon ancienne maison me faisait me sentir chez moi, ça me permettais aussi d'oublier que j'était en fuite, et que justement je n'avais plus de chez moi, plus de maison, mais surtout plus de famille.
Si seulement mon frère n'avais jamais gagner cette fichu loterie..

Il y avais encore autre chose qui me rappelais la maison .. Les fantômes !
Il y en avais partout. Mais a l'inverse de ceux que j'avais pu croiser dans le passer, ceux ci ne me voyais pas, ou alors ne faisait pas attention a moi. Ils éraient sans but dans ce manoir, en murmurant quelque chose a propos d'un incendie..
J'avais effectivement remarquer les murs noirs de la plus grande salle du manoir. Surement une sale de bal. La tenue des fantômes ne faisaient que confirmer mes spéculations.
Des magnifiques robes de soie et de satin pour les femmes, et de beaux costumes apprêtés pour les hommes.
Sans parler des masque dont chacun d'entre eux était paré. Enfin chacun ..

Pas le fantôme que je venais de croiser.

Il, enfin elle était habillée normalement, avec des vêtements de mon époque.
Elle m'avais traversée tandis que je marchais tranquillement dans le manoir à la recherche d'une pièce un peu plus éclairée ..
Ces fichus rideaux occultant.

Elle m'avais donc traversée et s'était retournée juste après.
A l'inverse de tous les autres, elle m'avais aussi remarqué.

Elle m'avais regarder dans les yeux avant de me dire, avec un regard et une expression apeurée.

"Ils arrivent ! Il viennent pour toi .. Anna"

J'était resté pétrifiée sur le moment.
Qui arrive ? Qui vient pour moi.
Mes muscles paralysés je ne pouvais que la regarder s'éloigner et passer au travers d'une porte.

Quelques secondes après l'avoir vu disparaître au travers de cette porte, tel un mirage, je me mis a sa poursuite.

"Attend moi ! Qui vient ! "

Arrivée devant la porte, je remarquais que de la lumière passait par l'interstice au bas de la porte.
J'hésitais a entrer. Mais je voulais une réponse.

Je pris la poignée et la sera dans ma main. Elle était gelée. Un nuage de buée sortais même de ma bouche.
Je fit tourner la poignée et poussais la porte.

J'entrais dans la pièce la plus lumineuse que je n'avais jamais visité jusque là.

Je me trouvais devant une piscine intérieure. Une aura rosé due au crépuscule et doré due aux lumières des lustres émanai de la pièce. L'eau avais des teintes violines. Et la lune miroitais dedans aux travers des carreaux gigantesques qui servaient de murs et de plafond pour une grande partie de la pièce.

Je fis quelque pas dans la pièce tout en regardant dans le alentours a la recherche du fantôme que j'avais vu précédemment.
Elle avait disparu, mais a la place je trouvais quelque chose de bien plus surprenant. Une femme, une humaine ! Enfin .. Un être vivant en chair et en os dans le manoir.

Elle avais les cheveux mouillés et paraissait tout aussi surprise que moi. Elle me regardais. Elle avais du me voir dés mon arrivée.
Ni elle ni moi de poussèrent un son. Chacune se demandant surement quoi dire, ou qui parlerai la première.

Par réflexe je lui demandais ,

-Vous n'auriez pas vue une femme rentrer ici ? Heu enfin, pardon. Cela m’étonnerais.
Vu qu'elle est morte, dis-je en chuchotant.

Une petite gène s’installa. Le silence ce fit encore plus lourd que si je n'avais encore rien dis.

-Je, .. Je m'appel Anna. Et je suis ravie de vous voir. Vous êtes la première personne en vie que je croise ici.

J'avais osé dire .. "En vie" .. Qu'elle idiote. Je fermais ma bouche, a l'idée de dire une autre bêtise et la regarda en lui souriant.
 

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Elle avait une petite voix fluette, agréable à l’oreille quand elle me parlait, mais je n’entendis que le début de ses paroles. Elle chuchota la fin entre ses dents.

- Une femme rentrer ici ? Je répétais. Non, désolée, je n’ai vu personne.

Du moins, personne de vivant. Mais ce détail n’était pas censé être révélé à outrance.

- Je… Je m’appelle Anna. Et je suis ravie de vous voir, vous êtes la première personne en vie que je croise ici.

Elle me dit ces mots de manière tellement naturelle que je me demandais si elle savait pour moi… Je lui adressais un faux sourire, légèrement perplexe, et négligeais cette remarque. Comme si tout était normal.

Normal… Pff.

- Enchantée. Je suis Phoebe.

Je m’approchais d’elle et lui tendis la main. Elle ne l’attrapa pas et se contenta de me fixer, avec une expression entre méfiance et joie. Embarrassée par sa non-réaction, je me raclais le fond de la gorge et laissais tomber mes bras le long de mon corps. Il fallait que je dise quelque chose…

- Vous êtes aussi la première que je vois dans ce manoir. Je suppose que vous ne savez pas non plus qui vit là… Vous êtes ici depuis longtemps ?

Malgré cette rencontre inattendue,  je me sentais mieux de pouvoir enfin parler à quelqu’un en chair et en os. Je crois bien qu’elle était aussi perdue que moi. Mais à deux, on pourrait peut-être s’entraider ?
 

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J'était tellement heureuse d'enfin rencontrer quelqu'un, je lui souri.
Lorsqu'elle me tendis la main, je la regarda. Comme il est de coutume de regarder les gens lorsqu'on leur sert les mains.

Je levais donc la tête vers elle et m’apprêtais à lui prendre la main pour la lui serrer. Lorsque je la vis.

Derrière cette fille qui s'était présentée comme s’appelant Phoebe, se trouvais le fantôme après lequel j'avais couru. Je restais figée.
Je mourrais d'envie de la questionné, mais, il y avais Phoebe devant. Et je ne voulais pas des lors de notre première rencontre, lui annoncer que je voyais des fantômes.

J'avais déjà assez l'habitude de passer pour un phénomène de foire dans mon village.
J'avais l'habitude de tout un tas de raillerie..
Lorsque je sortais dans les rues, j'était montré du doigt, on demandais aux enfants de rentrer, on me demandais de lire dans les lignes de la main, chose que je ne sais pas faire bien entendu,..

On disait aussi "c'est elle" , ou on me traitais de folle , d'illuminé, mais la chose qui revenais le plus souvent était "sorcière".
C'était très douloureux. Je restais donc la majeure partie du temps dans la maison familiale ou la foret, .. Seule, avec mes visions et autres choses.

Je voulais donc commencer ma nouvelle vie ici, avec un bon départ. Sans faire étalage de chacun, de mes "dons" comme ma famille les appelais et fardeaux comme moi je les appelais.

Mais le regard de cette femme juste derrière Pheobe. J'avais l'impression qu'il me transperçait.. Elle aquiessa. Puis disparu. Que voulais t'elle dire ? Elle m'avais amener ici dans le but de me faire la rencontrer ? Elle savait que je recherchais quelqu'un de vivant ?
Mais alors.. Pourquoi ce "Ils arrivent, ils viennent pour toi " ?

Lorsque qu'elle disparu en un nuage de brume, la main de Phoebe était déjà retombée. Elle avais aussi eu le temps de se gratter la gorge et de me demander :

-Vous êtes aussi la première que je vois dans ce manoir. Je suppose que vous ne savez pas non plus qui vit là… Vous êtes ici depuis longtemps ?

Je lui tendis a mon tour la main. Serte, après le vent que je lui avais mis, et le blanc que nous avions eu, j'aurais compris qu'elle refuse, mais elle tendis sa main pour me la serrer.

-Je ne suis pas ici depuis vraiment longtemps non, a vrai dire, je viens d'a..

Je sentis un courant électrique me parcourir la main. Puis le bras, le courant remontas jusqu'au cerveau. Puis des images se succédèrent dans ma tête. Un trafic de drogue. Un corps criblé de balle. Celui de Phoebe. Je ressentis la même douleur qui lui parcourrais le corps ce jour là. J'avais l'impression que c'était sur moi que l'on avais tiré. Je sentis aussi la vie quitter mon, .. Son corps. Le froid, engourdissant les membres petit a petit, parcourant chaque vaisseaux, chaque articulations, paralysant. Remontant jusqu'au cœur.
La sensation de solitude au moment de sa mort. Personne aux alentours pour venir lui dire que tout irai bien, qu'elle allais s'en sortir.

Puis un blanc, les portes du paradis, puis le retour sur terre.

Lorsque ma vision fut de retour, et que le courant eu finit de m'électriser, je sentis mon coeur s'accélérer et ma main se retirer de celle de Phoebe. Comme si elle avais eu un jouet farceur électrisant dans la paume de sa main.

Je me mis a respirer fort, en tenant ma main endolorie. Puis, je tourna mon visage vers Phoebe.

-Vous .. Vous êtes morte ..

Je ne put empêcher cette phrase de sortir de ma bouche.
 

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