Amen.

Des épées, des dagues, des glaives, des lances, des javelots, des rapières, des poignards, des sabres, des espadons, des masses , des arcs , des armures , des heaumes , des boucliers , des arbalètes, des pistolets, des fusils de chasse , des tomahawk.

Cette pièce avais tout pour rappeler les armureries du paradis. Serte, elles étaient dépourvus d'armures, de boucliers, et de heaumes. Mais pour le reste c'était identique.

J’examinais chaque armes de près.
Les masses , hum , non. Trop bourrin.
Les arbalètes , hum , non. Trop automatique.
Les arcs, les rapières , et les dagues étaient plus mon style d'arme. Plus raffiné. Plus féminin, plus, comment dire , propre et charismatique.

Je pris un des arcs, le bandais, et visais une la cible. Ma flèche attérit en plein milieu.
Je n'avais pas perdu la main, j'en décochais encore quelques unes, histoire de dire que je savais encore bien utiliser un arc. Et toutes les flèches rejoignirent la première au centre de la cible.
Je pris alors un poignard. Je fis jouer la lame dans mes doigts, elle était gelée.
Tout comme cette pièce. Cette partie du manoir devait être rarement visitée donc a quoi bon la chauffer.
Je me retournais brusquement et envoyais le poignard en direction de la cible. La lame attérit en son centre, tout comme les flèches. Le poignard en fendit quelques une au passage par la même occasion.

Je sentis alors une présence. L'atmosphère se fit plus lourde, l'air se rafraîchit.
Ça ne ressemblais pas a ce qu'un fantôme fait en entrant dans une pièce. Et il faisait extrêmement noir, les rideaux étaient fermés ..

Je pris alors une arme sur un des râtelier environnant, tout en regardant les alentours. Je regardais l'arme sur laquelle le destin m'avais conduite..
Une masse. Bien sur ! Une des armes que j’exècre le plus . Jev l'aurais adoré lui..
C'est alors que je parvins a distinguer une silhouette .. Mais juste une silhouette, la pénombre m’empêchât de distinguer ses traits , je remarquais aussi que cette personne était armée.
Je pris ma masse a deux mains, et me plaçais en position de combat.
La silhouette fit de même. Elle n'attaquais pas, .. Attendait-elle un mouvement brusque de ma part ? Ou alors elle faisait semblant d'attendre un mouvement brusque pour pouvoir me surprendre en attaquant ?

Je ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit en tout cas .. Je serra la masse plus fortement dans mes mains et chargeais dans sa direction.

Amen

Il avait été rare pour moi de croiser quelqu'un, peut être un ou deux fantômes. Rien de bien malfesant. Mais l'endroit ou je me trouvais à present était bien plus desert que le desert de Sahara ! Cette endroit ne devait visiblement pas être chauffer et aucun courrant d'air venans de dehors n'était sentie ! Je me grattais un sourcils, cherchant vraiment à savoir qui pouvais bien avoir pour idée folle d'enfermer des personnes dans un endroit si glauque !  D'un haussement d'épaule j'effacer toutes mes questions idiotes et continuais mon chemin tranquillement.
Un bruit ce fis entendre, il semblais venir d'une porte non loin de moi. PLus je me rapprochais plus je pouvais discerner le bruit d'un arc. Mais cela devait être mon imagination, il n'y avait pas d'arc ici, à moins que l'hote des lieux avait envie de crée des champs de bataille dans son manoir. Mais intriguer j'avancais à pas de loup vers la porte que j'ouvris en silence. Je me glissais dans la salle froide et sombre. Je pouvais voir dans la pénombre la forme de plusieurs armes. Alors il y avait bien ici quelques outils fort dangereux pour le bon plaisir de notre hote? Ou simplement un oublie de sa part ? Je passais mes doigts sur un long poignard qui semblais subtilement beau. Le tintement d'un couteau lancer rapidement parviens à mes oreilles à l'autres bout de la pièce. Je n'étais pas vraiment rassurer de me retrouver ici avec un ou une inconnues. Ma main glissais alors sur le manche d'une épée que je gradais en main. Elle était lourde mais d'un poid suffisant pour moi. C'était le genre d'épée que Faith aurais aimer detailler. Une silhouette devant moi se dressais. Je ne discernais vraiment rien dans cette pénombre, mais la masse par contre que cette personne tenais, je la remarqua assez bien. Aucuns de nous ne bougeaient pour le moment. A savoir lequels allait attaquer en premier. Mais je ne connaissait pas mon adversaire. Cela pouvais être quelqu'un de fort comme de faible ! N'aillant pas vraiment le temps de reflechir j'entend la silhouette me foncer dessus toute masse lever ! Je prendis mon épée à temps pour parrer le coup avant de repousser la personne en arrière avec force, preparant ma contre-attaque.

Amen

Une dague ? Il fallait vraiment être fou pour attaquer quelqu'un qui possède une épée avec une dague. J'eu un leger rire avant de mettre mon bras devant mon visage. La lumière qui passait dans un coin du rideau venais de me tuer les yeux. Je cherchais du regard ou ce trouvais mon adversaire mais je ne pus rien appercevoir que ce fort rayon lumineux digne des lumière du paradis. Sauf que bon, la le paradis était bien loin. Je m'appraitais à lancer une autre attaque mais mon adversaire fus plus malin et cassat la tringle  ce qui propageas la lumière de l'exterieur dans toute la pièce et pile dans l'axe de mon regard par la même occasion. Je ne voyais plus rien et je du alors fermer les yeux et me proteger avec mes bras.

- Ok, je retiens la technique du rayon de lumière dans une pièce sombre... Oh dieu sa tue...

Je tournais alors le dos à mon rival, certe ce n'était pas une bonne facon de faire, il pouvais maintenant ma tuer à sa guise, mais il fallais que je me frotte les yeux. j'avais la net impression d'avoir été brulée. Je frottas pendant une bonne minutes mes pauvres yeux andoloris avant de lever la tête vers le plafond m'habituant à la lumière maintenant. Je tournais quelque peux la tête vers mon adversaire, mais je ne distinguais rien, à part des jambes, fine. Une femme ? Non vraiment.. une femme ? Quelle femme pourrait être assez forte pour soulever une masse qui en plus semblais assez lourde. Je tournais le regard vers le mur en face de moi, lui tournant toujours le dos.

- Et bien, je vois que j'ai a faire a une demoiselle d'une grande force !

Amen

La lumière m'avais vraiment tuer les yeux, mais il y avait une solution pour cela ! La pluie, les nuages devant ce magnifique soleil ! Et ça tombe bien , cela était ma spécialité. Même en étant un déchu je pouvais conserver une partie de mes dons ! Je me concentrais alors fermant les yeux. Le temps dehors se gattais doucement. Je souriais fière de moi. Il flottais maintenant dans la pièce un halo de lumière grise qui éclairais à peine. J'entendis la voix tremblante de la jeune femme derrière moi. Cette voix me fis revenir sur terre, j'ouvris  d'un coup les yeux. Je la connaissais, trop bien même. Mais pourquoi, au grand pourquoi je n'arrivais pas à me souvenir. Elle me demandais de me retourner  ? Un sourire en coin je levais les mains en signe de rendu avant de les mettres dans mes poches et d'avancer dans le rayon de lumière de la pièce, un grand sourire aux lèvres.

- Et bien... Je me suis retrouver ici parceque je cherchais quelqu'un, mais il semble que ce manoir ce fiche de moi. J'ai l'impression que plus je passe de temps ici plus j'oublie le pourquoi du comment... pourquoi...

Je regardais autour de moi. Oui ce manoir me rendais completement obsolète ! Je n'aimais vraiment pas ça ! Être impuissant était une chose que je n'aimais vraiment pas !

- A vous maintenant, approchez... Je vous promais de ne pas vous attaquer ! Je ne tiens pas à blesser quelqu'un avace une voix si douce !

Je gardais mon grand sourire aux lèvres. Cette voix vraiment... Pourquoi me donnait-elle des frissons ? Pourquoi au fond de moi mon coeur battais à toute allure ? Rapell Jev. Pourquoi est-tu venus ici ?

- Faith...

Dit-je dans un murmure à peine audible... Oui c'était pour elle. J'étais ici pour la retrouver et je discutais avec une inconnue. Mon sourire ce perdis d'un coup ! Je retirais mes mains de mes poches. Je ne voulais qu'une chose maintenant, qu'elle avance dans ce rayon de lumière uqe je puisse la voir.. Je voulais en avoir le coeur net.. Cette voix... Je humais l'air doucement à la recherche de la moindre trace de son parfum ! Mais seul l'odeur acre et horrible de la pièce était celle du moisi...

Comment ? Comment étais-ce possible ?

Comment ce manoir arrivait-il a se jouer d'un déchu aussi facilement ?

Lorsqu'il s'était retournée, et qu'il avais avancé dans le champ de cette lumière grisâtre liée a la pluie.

La pluie.. Sa pluie. Un changement météorologique si soudains. Ce ricanement. Voilà pourquoi il m'était si familier !
Je haïssais ce manoir. A cause de lui, j’avais faillit tuer la personne que j'aimais le plus au monde.

Jev.

Il était tellement beau. Il n'avais pas changer depuis la dernière fois. Qui plus est, il n'aurais pas été tué par ma dague ou la balle qui était chargée dans le pistolet. Il n'aurais rien ressentis, si ce n'est qu'un effleurement.
Mais si nous avions été humains, cela aurait été autre chose.
Comment ce manoir avait-il réussi a me faire oublier la silhouette de Jev. La voix de Jev. Son ricanement moqueur que j'affectionnait tant.

Un joie incommensurable naissait en moi.
Moi qui a avais cru l'avoir perdu. Moi qui avais cru ne jamais le revoir quand la porte s'était refermée sur moi, sans aucun moyen de communication avec l'extérieur.
Moi qui avais cru rester toute mon éternité, enfermée ici. Seule, sans personne avec qui partager tout ce que je partageais avant.

Mais il était là. Je me souvenait de lui. Tous mes souvenirs qui s'estompais sans raison ces derniers jours refirent surface, ils émergèrent de ma mémoire telle un sous marin faisant surface, crevant les flots calmes et silencieux pour les remplacer par une explosion de métal et de geyser.

Sa peau sur la mienne. Ses mains glissant le long de mes bras, ses lèvres sur les miennes, son souffle dans le creux de ma nuque. Tout ces souvenirs remontant en moi, me donnèrent la chair de poule. Je pouvais presque sentir son étreinte sur moi.

Et il était maintenant là. En face de moi. Et le manoir ne m'avais pas seulement fait perdre l'esprit a moi. Il l'avais aussi fait perdre a Jev. Un Déchu encore plus puissant que moi. Et surement là depuis moins longtemps. Il avais réussi a lui faire oublier qu'il me recherchais. On étais ses pantins. Il devait être fière, il devait même être en train de jubiler.

Jev. Il murmura mon prénom.
Un frisson parcourra mon échine. Je redressais ma tête vers lui.
Cette lumière grisâtre le fit paraître plus pale qu'a l'usuel. Plus irréel, je me demandais même si il était là. Vraiment là. Si ce n'était pas une nouvelle farce de ce manoir pour me rendre folle.

Il m'avais demander d'avancer. Je devais être dans à contre jours. Il ne pouvais me voir.

Je m’exécutais, tout l'appelant par son prénom avec un sourire.

-Jev ..

C'est alors que son odeur emplis mes narines. Couvrant ainsi l'odeur habituelle de moisi et de rance qui parcourrais les moindres recoins de ce manoir.

Une odeur boisée, mélangée a celle du musc, de la sève de pin. Une odeur de forêt, quelque chose comme ça.

Une odeur, divine. L'odeur de Jev.

Je n'en doutais plus. C'étais bien lui.

Mon corps fut alors pris d'une réaction totalement primitive. Je couru dans ses bras et le serra la plus fort possible contre moi, pour voir si il ne s'évaporais pas dans un nuage de brume, voir si il était vraiment là.

Lorsque j'en fus a peu près certaine.. J'enfouis ma tête dans le creux de son cou en murmurant son prénom encore et encore, comme j'avais l'habitude de faire.  

Amen

L'odeur de moisie avait laisser place à une douce odeur fruitée. Une odeur fruitée et acidulé. Des cheveux doux me caressais dans le cou. Je souriais, état-ce une illusion ? Le Manoir ce jouait-il de moi ? Mes mains frolaîs le dos de la jeune femme qui me serais contre elle. Je n'osais en rien la toucher de peur de la voir partir en fumée. Puis mes doigts ce posèrent doucement sur sa nuque. Elle était bien ici, depuis tout ce temps elle était dans ce stupide manoir.

- Faith... Tu es là ...

Je la serrais de toute mes force contre moi. Pourquoi n'avais-je rien vue ? Seule elle pouvais porter une masse comme ça ! Je lui avait appris à la manier, malgrès le faite qu'elle préfère les armes plus rapide et legère. Je l'éloignais de moi, mes pouces sur ses joues. J'admirais ses traits parfait, ses yeux pétillant... Depuis combien de temps n'avais-je pas vue cette belle frimousse ?

- Mais qu'est-ce que ce manoir m'a fait pour que je ne te reconnaisse pas ?

Je m'en voulais tellement. Je deposais un baiser sur son front doucement, je humais son parfum, un sourire aux lèvres. Je passais ma main doucement sur sa nuque avant de planter mon regard dans le sien.